Reflexions souvenances
1. Un invertebre ne peut ni se dresser ni s'asseoir. Il ne peut que ramper, avec sa vision a ras du sol!... De meme, une vie sans ideal est une vie "invertebree" Elle se ravale au niveau du ver de terre... Elle ne vaut pas mieux; c'est par la vertu de l'ideal seul que le futur nous appartient. L'ideal est "promesse de vie' sur l'avenir. Qui n'a pas d'ideal est perpetuellement condamne a etre devant le butoir du present; et s'il survit, ce n'est point par intention et projet delibere, mais par hasard et parce qu'il beneficie d'un sursis par l'instant; sursis concede par les circonstances fortuites. Empan d'existance d'avance projetee, l'ideal represente un "plan de vie", un "filet" a sa mesure pour prendre tresors et lumieres du futur.
L'ideal est comme une lumiere ultra-violet dont on est soi-meme la source. Cet eclairage se projette en faisseau de perspectives sur ce continent vital plonge dans les tenebres qu'est le futur: pour nous frayer voies d'acces et lieux d'atterrissage. Etre sans ideal c'est etre prive d'avenir. Et celui-ci n'est plus qu' un etrange et sombre empire, inquietant, ou regne la Mort en Maitresse!... Cet homme sans ideal est un homme impuissant, assiege et en sursis...un homme virtuellement mort et aveugle... Pate sans levain, c'est un corps sans couleur ni souffle de vie...
Vivre c'est, par definition, cultiver avant tout l'avenir; creer, amasser d'avance, au loin, des "forces vitales"..., comme les nuages s'accumulent au loin, a l'horizon. Etre d'ideal, l'homme est lui-meme l'ideal en devenir... La resident sa liberte et sa lucidite, son pouvoir et sa puissance...
Une ame sans ideal est comme une maison a l'abandon.
2.L' epreuve, comme le feu, est purificatrice ( de l'ame). Waa sida caanaha ( a l'epreuve du feu): si le lait ne tourne pas, wuxuu noqda sidii caano "daray" ah.... "fraichement tire", oo "lis" ah... Par consequent, l'epreuve nous restaure; elle est "tajdid" de l'etre, renouvellement et renaissance de soi".
L'epreuve, waa "tijaabo" iyo "taba-bar" nololeed...
Ilaahay (SWT), wuxuu xikmaddiisa dhibaato xaddidan geliya intuu jecel yahay, wanaag iyo wax-garadna la rabo: pour en faire "idoines" a Sa bonte. Epreuve-ku waa "baraarujiso"( celle qui "reveille" le dormeur); waa "miyiriso" ("caqli-kuu-soo-celiso": qui retablit la reflexion judicieuse, lucide et consciente de soi...) iyo "kala-miirto" "soo-celisada aragtida saxda ah ee Alle-Weyne iyo arrimaha...:
3. Qabiileyste caqligii qodban.
Nololi galgalasho iyo legdan bay ku jirtaa: voyez seulement la fourmi...
Adduunkan, Alle ka sokow, caqligaa ugu xoog weyn. Bien malheureux, kii garaadkiisa dayacay!...
4. Parfois la maison prend feu alors que tout le monde dort a l'interieur; heureux ceux qui se reveillent a temps ou qui ont la chance d'etre tires du sommeil par les voisins...Mais il arrive qu'il n'y ait pas de "veilleur" dans la maisonnee et que les malheureux soient deja trop loin pour entendre les cognees sur la porte et l'appel de la vie...
Bien souvent la fumee qui precede les flammes et la fournaise fait office d'anesthesique et au sommeil profond s'ajoute alors le coma...
De la sorte, qui s'etait retire paisiblement la veille, sain et sauf, se decouvre calcine, apprenant le tout sur l"autre rive"...
La meme chose se produit bien souvent dans la vie des peuples. Les catastrophes sont comme de grands incendies, comme aujourd'hui dans la Nation somalie ou, plus de deux decennies, le tribalisme joue tristement le role de "fumee toxique"...Combien de morts-ambulants se sont abimes dans un coma profond et ne retrouveront la memoire qu"outre-tombe"... Si l'on prenait plusieurs cliches sur la meme plaque photographique, il serait bientot difficile d'y lire quelque chose...
Ainsi de la Nation somalie:
a) Il y a d'abord la mentalite nomade, terrible gouffre beant ou tout disparait mysterieusement comme dans le "Triangle des Permudes"
b) Il y a ensuite les permanentes machinations diaboliques de l'hydre abyssine.
c) Il y a, depuis toujours, le complot general de l'Occident judeo-chretien, allie declare et protecteur inconditionnel de l'Abyssinie, contre la Nation somalie.
d) il y a enfin aujourd'hui, arrosant le tout et l'ensevelissant dans le sang national, les souffrances et les tenebres de cette guerre civile interminable et fratricide, fleuron de l'art ennemi... Qui peut alors distinguer quoi que ce soit dans cet echeveau etrange, fait de noeuds gordiens agglutines? Le plus navrant, c'est que bien peu y penst pour ne pas dire aucun...
5. Comme on ne peut rien produire sans patience, on ne peut pas davantage produire sans ordre.
La science elle-meme n'est que methode; par consequent aussi, l'action scientifique ( c'est a dire fondee sur une connaissance sure et certaine) doit etre elle aussi methodique; c'est a dire qu'elle doit etre organisee, ordonnee et planifiee pour produire les resultats voulus.
6. Aamusku waa aqalka aqoonta, ceelka xikmaddu ku soo maaxdo (Dhurmayow hadalkaa dhicisow!...)
7. La plume est l'arme la plus puissante qui soit au monde... Elle peut mettre des legions en deroute, defoncer des forteresses inexpugnables. La plume, catapulte des concepts...
Waxaad niyeysato umbaad noqota.
Waxaad niyadda ka doonto umbaad hesha...
Niyaddu, c'est la force mysterieuse des transformations miraculeuses de soi et du monde!...
8. Etre patient signifie se brancher sur l'intelligence. L'impatience, la peur, l'erreur, l'echec et la fuite vont ensemble. La patience, "constante" et complement de l'intelligence...
9. Noloshu waa sida dabka: waa la kala qaataa, waana la damiya...
10. Dad waa:
-intii aqoon leh
-Intii aqli leh
-Intii iimaan leh iyo
-inta dhammeystiran ee Ilaahay isugu wada darey... Ce sont les meilleurs, les "ouloul baqiyah", par quoi les peuples survivent.
11. L'ecriture temoigne de la conscience aigue du temps et du sens, irreversible, de l'histoire... Elle temoigne de la volonte de remedier a la deficience et a la finitude de la memoire. Comme toutes choses la connaissance elle-meme s'enfuit sur les ailes legeres du temps. Waxay noqotay markaa in mareeg lagu xiro, xerana loo oodo (l'ecrit et les livres...)...
12. Apres tout l'animalite n'occupe qu'une partie de l'homme bien que sa boursoufflure puisse provoquer deformations et degenescence de l'etre humain. Mais la partie sublime et divine, par laquelle il affirme sa "filiation" et son "appartenance" a son Createur est de loin la plus importance bien qu'elle soit souvent tellement enfouie; elle est en lui comme une mer d'etre, de conscience et de lumiere, inepuisable et infinie...
13. Avec le "tawakul" ("Tala-saarashada-Alle"), on a la volonte et le courage d'affronter, sans peur et sans regret, toutes les puissances du monde et d'aller contre vents et marees a Sa rencontre...
14. Aqoon badan ood urursato(sans en faire usage) in yar ood ku camalfashaa dhaanta: l'une est comme une semence mise en terre qui portera floraisons et moissons futures; l'autre est comme des sacs de graines pourrissant dans le grenier...
15. Un homme qui ne fait confiance a personne et en qui personne n'a confiance n'est rien, ne vaut rien en lui-meme et pour autrui. La confiance est l'expression de l'estime; et l'estime elle-meme, c'est le symbole de la valeur morale et humaine.
16. Celui-la Seul a tous les Pouvoirs qui tient dans Sa main la vie, la mort et la resurrection.
La rencontre avec Allah est inevitable. La mort est la porte d'entree de la "Salle d'audience".Le livre (de nos actions et de nos "chefs d'accusation") est deja ouvert la-bas sur le pupitre, eclaire par l'aura de la "claire-vision" enfin retrouvee...
17. Force, beaute et joie de la vie resident dans la lutte, dans la conviction et dans la croyance... Qui ne croit a rien prouve qu'il ne peut rien contenir dans son for interieur et que son horizon intellectuel laisse echaper l'Infini, cette merveille vertigineuse de l'Un et de l'Etre Supreme...
N'oublie jamais: " L'ame de ton ame, c'est, dit-on, ta foi...."
18. L'ecriture constitue le vrai dialogue avec l'Histoire; tandis que l'action fournit la veritable explication et la pierre angulaire de la verite de nos convictions, sinon de notre etre...
19. Dumar iyo carruurba dulqaad baa lagu wataa...
Ducana, waa "Alla-dirasho"...
20. Comment un medecin pourrait-il soigner une maladie s'il ignore la constitution et le fonctionnement du corps? Il ne saurait meme pas comprendre le comment du mal, sans parler de "medication". Bris et bricolage des ignorants...
(a suivre...)
L'ideal est comme une lumiere ultra-violet dont on est soi-meme la source. Cet eclairage se projette en faisseau de perspectives sur ce continent vital plonge dans les tenebres qu'est le futur: pour nous frayer voies d'acces et lieux d'atterrissage. Etre sans ideal c'est etre prive d'avenir. Et celui-ci n'est plus qu' un etrange et sombre empire, inquietant, ou regne la Mort en Maitresse!... Cet homme sans ideal est un homme impuissant, assiege et en sursis...un homme virtuellement mort et aveugle... Pate sans levain, c'est un corps sans couleur ni souffle de vie...
Vivre c'est, par definition, cultiver avant tout l'avenir; creer, amasser d'avance, au loin, des "forces vitales"..., comme les nuages s'accumulent au loin, a l'horizon. Etre d'ideal, l'homme est lui-meme l'ideal en devenir... La resident sa liberte et sa lucidite, son pouvoir et sa puissance...
Une ame sans ideal est comme une maison a l'abandon.
2.L' epreuve, comme le feu, est purificatrice ( de l'ame). Waa sida caanaha ( a l'epreuve du feu): si le lait ne tourne pas, wuxuu noqda sidii caano "daray" ah.... "fraichement tire", oo "lis" ah... Par consequent, l'epreuve nous restaure; elle est "tajdid" de l'etre, renouvellement et renaissance de soi".
L'epreuve, waa "tijaabo" iyo "taba-bar" nololeed...
Ilaahay (SWT), wuxuu xikmaddiisa dhibaato xaddidan geliya intuu jecel yahay, wanaag iyo wax-garadna la rabo: pour en faire "idoines" a Sa bonte. Epreuve-ku waa "baraarujiso"( celle qui "reveille" le dormeur); waa "miyiriso" ("caqli-kuu-soo-celiso": qui retablit la reflexion judicieuse, lucide et consciente de soi...) iyo "kala-miirto" "soo-celisada aragtida saxda ah ee Alle-Weyne iyo arrimaha...:
3. Qabiileyste caqligii qodban.
Nololi galgalasho iyo legdan bay ku jirtaa: voyez seulement la fourmi...
Adduunkan, Alle ka sokow, caqligaa ugu xoog weyn. Bien malheureux, kii garaadkiisa dayacay!...
4. Parfois la maison prend feu alors que tout le monde dort a l'interieur; heureux ceux qui se reveillent a temps ou qui ont la chance d'etre tires du sommeil par les voisins...Mais il arrive qu'il n'y ait pas de "veilleur" dans la maisonnee et que les malheureux soient deja trop loin pour entendre les cognees sur la porte et l'appel de la vie...
Bien souvent la fumee qui precede les flammes et la fournaise fait office d'anesthesique et au sommeil profond s'ajoute alors le coma...
De la sorte, qui s'etait retire paisiblement la veille, sain et sauf, se decouvre calcine, apprenant le tout sur l"autre rive"...
La meme chose se produit bien souvent dans la vie des peuples. Les catastrophes sont comme de grands incendies, comme aujourd'hui dans la Nation somalie ou, plus de deux decennies, le tribalisme joue tristement le role de "fumee toxique"...Combien de morts-ambulants se sont abimes dans un coma profond et ne retrouveront la memoire qu"outre-tombe"... Si l'on prenait plusieurs cliches sur la meme plaque photographique, il serait bientot difficile d'y lire quelque chose...
Ainsi de la Nation somalie:
a) Il y a d'abord la mentalite nomade, terrible gouffre beant ou tout disparait mysterieusement comme dans le "Triangle des Permudes"
b) Il y a ensuite les permanentes machinations diaboliques de l'hydre abyssine.
c) Il y a, depuis toujours, le complot general de l'Occident judeo-chretien, allie declare et protecteur inconditionnel de l'Abyssinie, contre la Nation somalie.
d) il y a enfin aujourd'hui, arrosant le tout et l'ensevelissant dans le sang national, les souffrances et les tenebres de cette guerre civile interminable et fratricide, fleuron de l'art ennemi... Qui peut alors distinguer quoi que ce soit dans cet echeveau etrange, fait de noeuds gordiens agglutines? Le plus navrant, c'est que bien peu y penst pour ne pas dire aucun...
5. Comme on ne peut rien produire sans patience, on ne peut pas davantage produire sans ordre.
La science elle-meme n'est que methode; par consequent aussi, l'action scientifique ( c'est a dire fondee sur une connaissance sure et certaine) doit etre elle aussi methodique; c'est a dire qu'elle doit etre organisee, ordonnee et planifiee pour produire les resultats voulus.
6. Aamusku waa aqalka aqoonta, ceelka xikmaddu ku soo maaxdo (Dhurmayow hadalkaa dhicisow!...)
7. La plume est l'arme la plus puissante qui soit au monde... Elle peut mettre des legions en deroute, defoncer des forteresses inexpugnables. La plume, catapulte des concepts...
Waxaad niyeysato umbaad noqota.
Waxaad niyadda ka doonto umbaad hesha...
Niyaddu, c'est la force mysterieuse des transformations miraculeuses de soi et du monde!...
8. Etre patient signifie se brancher sur l'intelligence. L'impatience, la peur, l'erreur, l'echec et la fuite vont ensemble. La patience, "constante" et complement de l'intelligence...
9. Noloshu waa sida dabka: waa la kala qaataa, waana la damiya...
10. Dad waa:
-intii aqoon leh
-Intii aqli leh
-Intii iimaan leh iyo
-inta dhammeystiran ee Ilaahay isugu wada darey... Ce sont les meilleurs, les "ouloul baqiyah", par quoi les peuples survivent.
11. L'ecriture temoigne de la conscience aigue du temps et du sens, irreversible, de l'histoire... Elle temoigne de la volonte de remedier a la deficience et a la finitude de la memoire. Comme toutes choses la connaissance elle-meme s'enfuit sur les ailes legeres du temps. Waxay noqotay markaa in mareeg lagu xiro, xerana loo oodo (l'ecrit et les livres...)...
12. Apres tout l'animalite n'occupe qu'une partie de l'homme bien que sa boursoufflure puisse provoquer deformations et degenescence de l'etre humain. Mais la partie sublime et divine, par laquelle il affirme sa "filiation" et son "appartenance" a son Createur est de loin la plus importance bien qu'elle soit souvent tellement enfouie; elle est en lui comme une mer d'etre, de conscience et de lumiere, inepuisable et infinie...
13. Avec le "tawakul" ("Tala-saarashada-Alle"), on a la volonte et le courage d'affronter, sans peur et sans regret, toutes les puissances du monde et d'aller contre vents et marees a Sa rencontre...
14. Aqoon badan ood urursato(sans en faire usage) in yar ood ku camalfashaa dhaanta: l'une est comme une semence mise en terre qui portera floraisons et moissons futures; l'autre est comme des sacs de graines pourrissant dans le grenier...
15. Un homme qui ne fait confiance a personne et en qui personne n'a confiance n'est rien, ne vaut rien en lui-meme et pour autrui. La confiance est l'expression de l'estime; et l'estime elle-meme, c'est le symbole de la valeur morale et humaine.
16. Celui-la Seul a tous les Pouvoirs qui tient dans Sa main la vie, la mort et la resurrection.
La rencontre avec Allah est inevitable. La mort est la porte d'entree de la "Salle d'audience".Le livre (de nos actions et de nos "chefs d'accusation") est deja ouvert la-bas sur le pupitre, eclaire par l'aura de la "claire-vision" enfin retrouvee...
17. Force, beaute et joie de la vie resident dans la lutte, dans la conviction et dans la croyance... Qui ne croit a rien prouve qu'il ne peut rien contenir dans son for interieur et que son horizon intellectuel laisse echaper l'Infini, cette merveille vertigineuse de l'Un et de l'Etre Supreme...
N'oublie jamais: " L'ame de ton ame, c'est, dit-on, ta foi...."
18. L'ecriture constitue le vrai dialogue avec l'Histoire; tandis que l'action fournit la veritable explication et la pierre angulaire de la verite de nos convictions, sinon de notre etre...
19. Dumar iyo carruurba dulqaad baa lagu wataa...
Ducana, waa "Alla-dirasho"...
20. Comment un medecin pourrait-il soigner une maladie s'il ignore la constitution et le fonctionnement du corps? Il ne saurait meme pas comprendre le comment du mal, sans parler de "medication". Bris et bricolage des ignorants...
(a suivre...)
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